Un changement d’air qui m’a fait
du bien. Il a fait froid et sec avec l’harmattan.
Un an et demi après ma première
venue, il n’y a pas beaucoup de changement, seulement le climat.
J’ai l’impression que c’était
hier que je les ai quittés. On s’est vraiment bien retrouvés.
Le Burkina c’est différent du
Togo pourtant si proche.
Les rues de Ouaga c’est les
scooters, les vélos, les taxis verts, les belles voitures et les RAV4, les ânes
qui tirent des charrettes, des vaches et chèvres qui traversent la route, les
illuminations de Noël, les femmes employées par la ville qui nettoient les rues
très tôt le matin…
Ouaga c’est les routes en
meilleur état,
c’est une meilleure organisation,
c’est les quartiers riches de
Ouaga 2000 et Petit Paris,
c’est les maquis et la musique, (différente
qu’au Togo)
c’est le paradis des bijoux,
c’est les pastèques et le bissap’,
c’est des brochettes de viande
grillée (mouton, chèvre, bœuf, porc…),
c’est le tô, la sauce arachide et
l’atiéké,
c’est les feuilletons mexicains
avec Victorine et les pub de Noël,
c’est les « On dit quoi ? »,
les « c’est comment ? », les « dèh » en fin de phrase,
les « c’est cul dèh », les « wallaï » ou « waï »,
les « Tanti » et les « attention hein » de Cynthia…
c’est les Kinis et les amis,
c’est la bonne humeur !
J’ai pu retourner une journée à
Doulougou, le village où j’étais restée durant 3 semaines en été 2010. C’est
beaucoup moins vert qu’à la saison des pluies. Beaucoup d’arbres qu’on avait plantés,
n’ont pas résisté sans entretien. Mais ça n’a pas vraiment changé. Le maquis,
le marché, l’école, tout est presque comme avant. Le tag est toujours là et
bien admiré par les visiteurs. Les classes sont toujours autant chargées mais
les professeurs ont tous ou presque changé. J’ai pu remettre les photos
promises à un vieux chez qui on avait
planté un manguier. Il en bien pris soin. Il a été touché de recevoir les
photos et il se souvenait très bien de nous. Notre venue sous la pluie, pour
lui apporter les habits, l’avait marquée.
Eté 2010
Décembre 2011
... Ouaga c'est la famille! Et Casa... c'est ta soeurette qui est fière du bout de chemin que tu suis...
RépondreSupprimerForce et courage ma tout belle,
Salma.