Nouveau village nommé Togbolokopé
(à prononcer comme ça s’écrit) à une heure de moto environ de Kpalimé mais
dépaysement garanti ! Ici (à Kpalimé), on dit que là-bas c’est le paradis
mais que pour y arriver c’est l’enfer. En effet, le chemin est en très (très
très …) mauvais état, une voiture ne peut pas y accéder et le chemin, ou
plutôt le sentier est en sable… Mais arrivée au village, malgré le sable sur
tout le corps, tu ressens vraiment une sensation de bien-être. Le village est
fait de cases aux toits en paille et sans clôture autour des habitations. Le
village est propre : aucun plastique visible (assez rare pour le
mentionner). Pour planter le décor paradisiaque : du sable fin, des
cocotiers, le soleil, un peu de vent et la bonne humeur des villageois. C'est un village de tisserins, ils confectionnent des pagnes typiques du Ghana qui se trouve juste à 10 km. Le
soir, pas d’électricité, seul le ciel étoilé, la radio et le sodabi pour faire
durer la soirée (qui commence à 18h).
Nouvelles expériences aussi comme
manger du serpent (« c’est de la bonne viande ») ou se faire
réveiller par les coqs à 2 heures du matin ou encore par les chasseurs la nuit.
Nouvelles rencontres et nouveaux
étonnements. Les enfants demandent plus facilement au village un cadeau du
blanc. Je n’avais pas encore été confrontée à cette situation et j’ai essayé,
bien que mal, de démentir les idées sur-faites sur les blancs.
J’ai choisi ce village pour mettre
en place une correspondance scolaire. J’ai donc rencontré le corps enseignant
et j’ai assisté à un cours pour les CP1 et CP2. C’était très intéressant de
voir comment on enseigne le français (langue officielle du pays) à des enfants
qui parlent uniquement l’éwé depuis leur naissance.
Pourquoi ce passage dans ce
village ? Il est temps que je vous explique un peu ce que je fais parce
que, si si je travaille quand même ! Alors étant donné la fin de l’année
qui approche, on fait le point sur les projets que l’ONG a mené essentiellement
dans les villages, pour envisager un renouvellement ou non des projets pour
l’année 2012 et pour effectuer le rapport annuel à remettre au Ministère du
développement. Je suis donc allée dans ce village, accompagnée d’un animateur
de l’ONG qui me traduisait l’éwé, pour questionner les villageois au sujet du
projet et pouvoir constater par moi-même.
Ma mission étant remplie, je suis
allée proposer mon « projet » de correspondance scolaire à l’école
dont j’avais déjà rencontré le directeur. J’ai maintenant les lettres des
élèves et instituteurs, espérons qu’elles arrivent à destination !
Je vais aller passer quelques
jours à Lomé avant d’aller au Burkina Faso pour revoir des amis. J’aurais
encore des choses à vous raconter surement.
En attendant mon retour, je vous
souhaite une bonne préparation des fêtes et à bientôt.
coucou !!!
RépondreSupprimera tes souhaits !!! on dit que certains noms de villages alsaciens sont difficile à pronnoncer mais c'est parce qu'ils ne sont pas encore aller au togo. mdr.
bon voyage. bisous
Bon voyage, bonnes retrouvailles et surtout porte-toi bien. Bibi
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